Tofranil : Traitement Antidépresseur Tricyclique Efficace
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Synonymes | |||
Le Tofranil, dont le principe actif est l’imipramine, est un antidépresseur tricyclique (ATC) prescrit depuis des décennies pour le traitement des troubles dépressifs majeurs. Il agit en augmentant les concentrations de neurotransmetteurs comme la noradrénaline et la sérotonine dans le cerveau, corrigeant ainsi les déséquilibres chimiques associés à la dépression. Son utilisation est bien établie dans les protocoles psychiatriques, avec une efficacité démontrée dans diverses indications, y compris certaines formes de douleurs neuropathiques et l’énurésie nocturne chez l’enfant. Ce médicament nécessite une prescription médicale et une surveillance attentive en raison de son profil d’effets secondaires et de ses interactions potentielles.
Caractéristiques
- Principe actif : Imipramine (sous forme de chlorhydrate)
- Classe thérapeutique : Antidépresseur tricyclique (ATC)
- Formes galéniques disponibles : Comprimés pelliculés à 10 mg et 25 mg
- Mécanisme d’action : Inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine
- Demi-vie d’élimination : Environ 12 à 24 heures
- Métabolisme : Hépatique (cytochrome P450, notamment CYP2D6 et CYP2C19)
- Excrétion : Principalement rénale
Avantages
- Efficacité robuste dans le traitement de la dépression majeure, avec réponse thérapeutique souvent observée en 2 à 4 semaines.
- Alternative thérapeutique solide pour les patients résistants aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
- Indications étendues incluant le traitement de l’énurésie nocturne chez l’enfant (à partir de 6 ans) sous stricte supervision médicale.
- Utilisation possible dans certaines douleurs neuropathiques chroniques, comme adjuvant analgésique.
- Effet sédatif pouvant être bénéfique pour les patients souffrant d’insomnie ou d’agitation anxieuse associée à la dépression.
- Coût généralement inférieur à celui de nombreux antidépresseurs plus récents, améliorant l’accessibilité.
Utilisations courantes
Le Tofranil est principalement indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs. Il est également approuvé pour le traitement de l’énurésie nocturne chez les enfants âgés de 6 ans et plus, lorsque les mesures comportementales se sont avérées insuffisantes. En pratique clinique, il peut être utilisé off-label pour certaines douleurs neuropathiques (comme la neuropathie diabétique douloureuse), les troubles paniques, ou comme agent de seconde intention dans d’autres troubles anxieux. Son utilisation repose sur une évaluation individualisée des bénéfices et des risques par un médecin expérimenté.
Posologie et mode d’administration
La posologie doit être individualisée et initiée à faible dose, avec une titration progressive sous surveillance médicale.
Chez l’adulte (dépression) :
- Dose initiale : 25 à 75 mg par jour, en une ou plusieurs prises.
- La dose peut être augmentée progressivement, selon la tolérance et la réponse, jusqu’à 150 à 200 mg/jour en milieu ou fin de journée pour limiter les effets sédatifs diurnes.
- Dose d’entretien : La dose efficace minimale doit être maintenue, généralement entre 50 et 150 mg/jour.
- La durée du traitement est d’au moins 6 mois après la rémission symptomatique pour prévenir les rechutes.
Chez l’enfant (énurésie nocturne, âgés de 6 ans et plus) :
- Dose initiale : 25 mg, 1 à 2 heures avant le coucher.
- La dose peut être augmentée si nécessaire, après une à deux semaines, jusqu’à un maximum de 50 mg pour les enfants de 6 à 12 ans et 75 mg pour les adolescents.
- La durée du traitement ne doit pas dépasser 3 mois sans réévaluation médicale. Un sevrage progressif est nécessaire.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d’eau, de préférence au cours d’un repas pour minimiser les troubles gastro-intestinaux.
Précautions
Une surveillance étroite est requise, surtout en début de traitement et lors des ajustements posologiques.
- Surveillance cardiologique recommandée (ECG) avant et pendant le traitement, en particulier chez les patients âgés ou avec antécédents cardiaques, en raison du risque d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmies.
- Risque de suicidalité : Une surveillance attentive de l’état mental du patient est impérative, surtout chez les jeunes adultes en début de traitement.
- Prudence chez les patients présentant un glaucome à angle fermé, une hypertrophie bénigne de la prostate, ou des antécédents de convulsions.
- Potentialisation des effets sédatifs avec l’alcool et les dépresseurs du SNC. La conduite de véhicules et l’utilisation de machines peuvent être altérées.
- Un sevrage progressif sur plusieurs semaines est nécessaire pour éviter un syndrome de sevrage (nausées, céphalées, malaise).
Contre-indications
- Hypersensibilité à l’imipramine ou à tout autre antidépresseur tricyclique.
- Infarctus du myocarde récent.
- Troubles de la conduction cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche).
- Utilisation concomitante ou dans les 14 jours suivant l’arrêt d’un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) en raison du risque de syndrome sérotoninergique.
- Phase maniaque non traitée dans le trouble bipolaire.
Effets secondaires possibles
Les effets indésirables sont fréquents en début de traitement et tendent souvent à s’atténuer avec le temps.
Très fréquents (≥1/10) :
- Sécheresse buccale
- Constipation
- Vision floue
- Somnolence
- Hypotension orthostatique (étourdissements au lever)
Fréquents (≥1/100, <1/10) :
- Prise de poids
- Transpiration excessive
- Tremblements
- Troubles de l’accommodation
- Nausées
Occasionnels (≥1/1000, <1/100) :
- Confusion (surtout chez le sujet âgé)
- Rash cutané
- Troubles cardiaques (tachycardie, palpitations)
- Dysfonction sexuelle (baisse de la libido, retard à l’éjaculation)
- Rétention urinaire
Rares mais graves :
- Idées suicidaires ou comportement suicidaire (surtout chez les jeunes adultes)
- Crise convulsive
- Ictère hépatique
- Agranulocytose
- Syndrome sérotoninergique (agitation, confusion, rigidité musculaire, hyperthermie)
Interactions médicamenteuses
De nombreuses interactions sont possibles, nécessitant une revue complète de la pharmacothérapie par le médecin prescripteur.
- IMAO : Contre-indication absolue (risque de crise hypertensive et de syndrome sérotoninergique).
- Autres antidépresseurs sérotoninergiques (ISRS, IRSNa, etc.) : Risque majoré de syndrome sérotoninergique.
- Antihypertenseurs : Potentialisation de l’hypotension artérielle.
- Anticholinergiques : Potentialisation des effets atropiniques (sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire).
- Dépresseurs du SNC (alcool, benzodiazépines, opioïdes) : Potentialisation de la sédation et du risque de dépression respiratoire.
- Médicaments allongeant l’intervalle QT (certains antiarythmiques, antipsychotiques, antibiotiques macrolides) : Risque accru d’arythmies cardiaques.
- Enzyme CYP2D6 inhibitrices (par ex., fluoxétine, paroxétine, quinidine) : Augmentation des concentrations plasmatiques de l’imipramine.
Dose oubliée
En cas d’oubli, prendre la dose dès que possible s’il reste suffisamment de temps avant la prochaine prise prévue. S’il est presque l’heure de la dose suivante, ne pas doubler la dose pour compenser celle oubliée. Reprendre la posologie normale au prochain horaire. Ne jamais prendre une double dose.
Surdosage
Le surdosage en imipramine est potentiellement mortel et constitue une urgence médicale. Les symptômes peuvent inclure :
- Troubles cardiaques sévères (arythmies, hypotension, allongement du QT)
- Dépression respiratoire
- Convulsions
- Coma
- Agitation ou confusion sévère
- Sécheresse buccale extrême, mydriase, rétention urinaire
La prise en charge est symptomatique et de support, nécessitant une hospitalisation en unité de soins intensifs. Il n’existe pas d’antidote spécifique.
Conservation
Conserver dans son emballage d’origine, à une température ne dépassant pas 25°C, à l’abri de l’humidité et de la lumière. Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur l’emballage. Ne pas jeter les médicaments dans les eaux usées ou les ordures ménagères.
Avertissement
Ceci est une information médicale générale et ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé qualifié. Le Tofranil est un médicament sur ordonnance. Son utilisation doit être initiée et surveillée par un médecin. Ne modifiez pas votre posologie sans consulter votre médecin. Signalez immédiatement tout effet indésirable ou changement d’état mental à votre médecin traitant.
Avis
Les témoignages suivants sont fournis à titre informatif et reflètent des expériences individuelles qui peuvent varier.
“Le Tofranil a changé ma vie après des années de dépression résistante aux autres traitements. Les premiers effets secondaires (sécheresse buccale, somnolence) ont été difficiles, mais après un mois, mon humeur s’est considérablement améliorée.” — Patient, 48 ans.
“Prescrit pour une neuropathie diabétique, le Tofranil a réduit ma douleur de manière significative là où les antalgiques classiques échouaient. La titration lente a été clé pour la tolérance.” — Patient, 62 ans.
“Utilisé pour mon fils de 8 ans pour énurésie sévère. Efficace rapidement, mais le sevrage a dû être très progressif pour éviter les maux de tête. Suivi médical indispensable.” — Parent.
