Calcort : Traitement de Fond des Rhumatismes Inflammatoires
| Dosage du produit : 6 mg | |||
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Synonymes | |||
Calcort (principle actif : défazacort) est un corticostéroïde de synthèse à action prolongée, indiqué dans le traitement de fond des maladies inflammatoires et auto-immunes. Il se distingue par son ratio bénéfice/risque favorable et son métabolisme ne dépendant pas du cytochrome P450, offrant une option thérapeutique précise et prévisible pour le contrôle durable de l’inflammation. Son utilisation s’inscrit dans une stratégie thérapeutique globale, souvent en association avec d’autres traitements de fond, sous supervision rhumatologique ou médicale spécialisée.
Caractéristiques
- Principe actif : Défazacort
- Classe thérapeutique : Corticostéroïde glucocorticoïde de synthèse
- Formes galéniques : Comprimés pelliculés à 6 mg
- Demi-vie d’élimination : Environ 24 à 36 heures
- Métabolisme : Hydrolyse hépatique non enzymatique, excrétion principalement rénale
- Statut réglementaire : Médicament soumis à prescription médicale
Avantages
- Réduction rapide et soutenue de l’inflammation systémique et articulaire.
- Préservation de la fonction articulaire et prévention des destructures osseuses à long terme.
- Amélioration significative de la qualité de vie, de la mobilité et de l’autonomie.
- Profil d’effets secondaires minéralocorticoïdes faible (moins de rétention hydrosodée).
- Possibilité d’une administration en prise unique quotidienne grâce à la demi-vie prolongée.
- Alternative pertinente chez certains patients présentant des contre-indications ou intolérances à d’autres corticostéroïdes.
Utilisations courantes
Calcort est principalement indiqué dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde active, de la spondylarthrite ankylosante, et d’autres connectivites ou vascularites. Il peut être utilisé en monothérapie ou, plus fréquemment, en association avec des traitements de fond synthétiques ou biologiques (DMARDs) pour potentialiser la réponse thérapeutique et permettre une épargne cortisonique. Son utilisation s’étend également à certaines dermatoses sévères et pathologies pulmonaires interstitielles d’origine immune, sur décision spécialisée.
Posologie et mode d’administration
La posologie de Calcort doit être individualisée en fonction de la pathologie, de sa sévérité, de la réponse du patient et du profil tolérance. La dose initiale varie généralement entre 0,5 et 1,5 mg/kg/jour, soit approximativement 6 à 18 mg par jour pour un adulte de 60 kg. La prise est recommandée le matin, au cours du petit-déjeuner, pour respecter le cycle circadien naturel du cortisol et minimiser les perturbations du sommeil. La réduction posologique doit être progressive, par paliers, sous surveillance médicale étroite pour éviter un syndrome de sevrage ou une poussée inflammatoire rebond.
Précautions
Une surveillance clinique et biologique régulière est impérative : pression artérielle, glycémie, ionogramme sanguin, densitométrie osseuse. Une supplémentation en calcium et vitamine D est généralement recommandée pour limiter le risque d’ostéoporose cortico-induite. Chez le patient âgé, une attention particulière doit être portée au risque accru d’hypertension, d’hyperglycémie et de fragilité cutanée. En cas de stress aigu (infection, intervention chirurgicale), un ajustement posologique ou une couverture glucocorticoïde supplémentaire peut être nécessaire.
Contre-indications
Hypersensibilité au défazacort ou à l’un des excipients. Infections systémiques non contrôlées (bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires). Vaccination par vaccin vivant atténué pendant le traitement. Insuffisance hépatique sévère non compensée. Précautions renforcées en cas d’ulcère gastro-duodénal évolutif, d’insuffisance cardiaque sévère, d’insuffisance rénale non dialysée, d’ostéoporose sévère non traitée, ou de glaucome non contrôlé.
Effets indésirables possibles
Fréquents : Prise de poids, troubles du sommeil, rougeur du visage, troubles digestifs (dyspepsie), augmentation de l’appétit. Occasions : Hyperglycémie, hypertension artérielle, fragilité cutanée, aménorrhée, troubles de l’humeur. Rares mais graves : Ostéoporose avec fractures, nécrose avasculaire de la tête fémorale, pancréatite aiguë, aggravation d’une infection préexistante, rétention hydrosodée sévère. La survenue de tout effet indésirable doit être signalée sans délai au médecin prescripteur.
Interactions médicamenteuses
Les inducteurs enzymatiques (rifampicine, phénytoïne, carbamazépine) peuvent diminuer l’efficacité de Calcort. Les anticoagulants oraux (AVK) peuvent voir leur effet potentialisé ou diminué, nécessitant un suivi rapproché de l’INR. Association déconseillée avec les diurétiques épargneurs de potassium (risque d’hyperkaliémie) et les AINS (risque ulcérogène majoré). Une interaction est également possible avec les vaccins, les hypoglycémiants et les digitaliques.
Dose oubliée
En cas d’oubli, ne pas doubler la dose suivante. Prendre la dose oubliée dès que possible dans la même journée si le retard est limité. Si l’oubli est constaté le lendemain, poursuivre avec la dose normale au prochain horaire prévu. Consulter le médecin ou le pharmacien en cas de doute répété ou de difficulté d’observance.
Surdosage
Un surdosage aigu peut entraîner une hypercorticisme majeur : hypertension sévère, œdème aigu du poumon, troubles psychiatriques, déséquilibre glycémique. En cas de suspicion, consulter immédiatement un médecin ou un service d’urgence. La prise en charge est symptomatique et peut nécessiter une correction hydroélectrolytique et un sevrage très progressif sous surveillance hospitalière.
Conservation
Conserver à température ambiante (inférieure à 25°C), dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité et de la lumière. Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur la boîte. Ne pas jeter les médicaments dans les eaux usées ou les ordures ménagères.
Avertissement
Ceci est une information médicale simplifiée et ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé. Calcort est un médicament à prescription obligatoire. L’automédication est formellement déconseillée. Le diagnostic, la posologie et la durée du traitement doivent être déterminés par un médecin. L’arrêt brutal du traitement peut entraîner des effets graves.
Avis
« Depuis que je prends du Calcort pour ma polyarthrite, les douleurs ont considérablement diminué et je peux à nouveau effectuer des gestes simples sans difficulté. Mon rhumatologue a ajusté la dose progressivement et je me sens bien équilibrée. » — Marie, 58 ans.
« Traitement efficace pour contrôler les poussées de ma spondylarthrite, avec moins de sensation de soif et de gonflement qu’avec d’autres corticoïdes. Surveillance biologique régulière indispensable. » — Pierre, 45 ans.
« Mon père suit un traitement au Calcort associé à un biomédicament. Résultats très satisfaisants sur la mobilité et la fatigue, malgré une vigilance nécessaire concernant son ostéoporose. » — Famille D.