Zyloprim : Contrôle Optimal de l'Hyperuricémie et de la Goutte
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Synonymes
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Zyloprim, à base de principe actif allopurinol, est un médicament antihyperuricémiant de référence indiqué dans le traitement de fond de la goutte et dans la prévention de l’hyperuricémie iatrogène. Il agit en inhibant la xanthine oxidase, enzyme clé dans la synthèse de l’acide urique, permettant ainsi une réduction durable et efficace de l’uricémie. Son utilisation est encadrée par une posologie précise et une surveillance médicale régulière pour maximiser son efficacité et minimiser les risques. Ce traitement s’inscrit dans une prise en charge globale incluant des mesures hygiéno-diététiques.
Caractéristiques
- Principe actif : Allopurinol
- Classe thérapeutique : Inhibiteur de la xanthine oxidase
- Formes galéniques disponibles : Comprimés dosés à 100 mg et 300 mg
- Voie d’administration : Orale
- Demi-vie d’élimination : Environ 1 à 3 heures pour l’allopurinol, et 18 à 30 heures pour son métabolite actif, l’oxypurinol
- Métabolisme : Hépatique, via l’enzyme xanthine oxidase
- Excrétion : Principalement rénale
Avantages
- Réduction significative et durable des taux sériques d’acide urique, prévenant la formation de nouveaux dépôts cristallins
- Diminution de la fréquence et de l’intensité des crises aiguës de goutte à moyen et long terme
- Prévention des complications rénales associées à l’hyperuricémie chronique, telles que la néphropathie uratique ou la lithiase urique
- Prévention de l’hyperuricémie et de la néphropathie induites par les chimiothérapies cytotoxiques chez les patients à risque
- Amélioration de la qualité de vie grâce à un contrôle stable de la pathologie sous-jacente
- Schéma posologique généralement simple, favorisant l’observance thérapeutique
Utilisations courantes
Zyloprim est principalement prescrit pour le traitement au long cours de l’hyperuricémie symptomatique ou asymptomatique, notamment dans le cadre de la goutte chronique avec crises récurrentes ou présence de tophi. Il est également indiqué dans la prévention de l’hyperuricémie et de la lithiase urique pouvant survenir lors de traitements anticancéreux provoquant un syndrome de lyse tumorale. Son utilisation est réservée aux situations où les mesures hygiéno-diététiques seules se révèlent insuffisantes pour contrôler les taux d’acide urique.
Posologie et mode d’administration
La posologie doit être individualisée en fonction de la sévérité de l’hyperuricémie, de la fonction rénale du patient et de la réponse clinique. Le traitement débute généralement par une faible dose, souvent 100 mg par jour, afin de minimiser le risque de crise aiguë de goutte en début de traitement. La dose peut être augmentée progressivement, par paliers de 100 mg toutes les 1 à 3 semaines, jusqu’à l’obtention de l’uricémie cible (généralement < 360 μmol/L ou < 6 mg/dL). La dose d’entretien usuelle se situe entre 200 et 600 mg par jour, répartie en une ou plusieurs prises. Chez les patients présentant une insuffisance rénale, une adaptation posologique impérative est nécessaire, basée sur la clairance de la créatinine. Les comprimés sont à avaler entiers avec un verre d’eau, de préférence après un repas pour limiter les irritations gastriques.
Précautions
Une hydratation suffisante (apport liquidien d’au moins 1,5 à 2 litres par jour) est essentielle pour favoriser l’excrétion urinaire de l’urate et minimiser le risque de lithiase. Des analyses sanguines régulières (uricémie, fonction rénale, numération formule sanguine, tests hépatiques) sont recommandées, surtout en début de traitement. Une surveillance cutanée attentive est cruciale pour détecter précocement tout signe d’éruption cutanée, pouvant rarement évoluer vers des réactions d’hypersensibilité sévères. Le traitement n’est pas indiqué pour traiter une crise aiguë de goutte et peut même initialement en provoquer ; une prophylaxie par AINS ou colchicine est souvent instaurée concomitamment durant les premiers mois.
Contre-indications
- Hypersensibilité connue à l’allopurinol ou à l’un des excipients.
- Antécédents de réaction d’hypersensibilité sévère (comme le syndrome d’hypersensibilité à l’allopurinol ou le DRESS syndrome) lors d’une prise antérieure.
- Insuffisance hépatique sévère non stabilisée.
- Porphyrie.
- L’allaitement est une contre-indication.
Effets secondaires possibles
Les effets indésirables sont variés et leur fréquence peut différer. Les plus fréquents incluent des éruptions cutanées (maculo-papuleuses), des nausées, des vomissements, des diarrhées ou des céphalées. Des effets plus graves, bien que rares, nécessitent une attention immédiate : syndrome d’hypersensibilité à l’allopurinol (fièvre, frissons, éosinophilie, éruption cutanée étendue, arthralgies, atteinte hépatique ou rénale), hépatite, néphrite interstitielle, cytopénies (leucopénie, thrombopénie, agranulocytose, aplasie médullaire) ou vascularite. Une alopécie réversible et des troubles du goût ont également été rapportés.
Interactions médicamenteuses
Zyloprim présente un potentiel interactif important. Il potentialise l’effet et la toxicité des anticoagulants de type antivitamine K (warfarine), nécessitant un ajustement posologique et une surveillance rapprochée de l’INR. Il augmente les concentrations plasmatiques de l’azathioprine et de la mercaptopurine (métabolisées par la xanthine oxidase), imposant une réduction drastique de leur dose (jusqu’à 75%). Il peut potentialier les effets des diurétiques thiazidiques, de la théophylline, du vidarabine et des inhibiteurs de l’ECA. La co-prescription avec l’amoxicilline ou l’ampicilline augmente le risque d’éruption cutanée. Il est impératif de communiquer la liste complète de tous les médicaments pris au médecin prescripteur.
Dose oubliée
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être prise dès que possible le même jour. Cependant, si l’heure de la prise suivante est proche, il ne faut pas doubler la dose pour compenser celle oubliée. Il convient de reprendre le schéma posologique normal dès le lendemain. Maintenir une concentration stable du médicament est important pour son efficacité, mais des écarts ponctuels sont généralement sans conséquence majeure.
Surdosage
Les symptômes de surdosage aigu peuvent inclure des nausées, des vomissements, des diarrhées et des étourdissements. Dans les cas graves, une insuffisance rénale aiguë et une hépatotoxicité peuvent survenir. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La prise en charge est symptomatique et de support, incluant une hydratation forcée pour favoriser l’élimination rénale et une surveillance étroite des fonctions rénale et hépatique. L’hémodialyse peut être efficace pour éliminer l’allopurinol et son principal métabolite, l’oxypurinol, en cas d’insuffisance rénale sous-jacente ou de surdosage massif.
Conservation
Conserver les comprimés dans leur emballage d’origine, à une température inférieure à 25°C, à l’abri de l’humidité et de la lumière. Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur la boîte. Ne jetez pas les médicaments au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères ; rapportez-les à votre pharmacie pour une élimination appropriée.
Avertissement
Ce document est une synthèse d’informations et ne remplace en aucun cas l’avis, le diagnostic ou la prescription d’un professionnel de santé qualifié. Le patient ne doit en aucun cas modifier la posologie prescrite ou arrêter son traitement sans consulter son médecin. Seul un médecin peut évaluer le rapport bénéfice/risque individuel et adapter la thérapie en fonction de l’état de santé spécifique du patient, de ses antécédents et des autres traitements en cours.
Avis
“Traitement de fond indispensable pour ma goutte chronique. Après une période d’adaptation et une titration progressive de la dose, mes crises se sont espacées puis ont quasiment disparu. La surveillance biologique est cruciale.” – Pierre L., 58 ans “Prescrit en prévention lors de ma chimiothérapie. A permis de maintenir ma fonction rénale stable malgré un risque élevé de lyse tumorale. Bien toléré à la dose utilisée.” – Sophie M., 45 ans “Efficacité incontestable sur le taux d’acide urique. Attention toutefois aux premières semaines où une crise peut survenir. Il faut être patient et suivre scrupuleusement les conseils du médecin et du pharmacien.” – Michel D., 62 ans

